• BONJOUR

    On nous rabâche depuis des années qu’il faut manger le matin au petit déjeuner et on nous explique même qu'il faut « manger comme un roi ».

    Mais je suis surpris de voir à quel point on prend ce conseil à la lettre sans réfléchir. C'est surtout ce qui est mangé au petit-déjeuner qui devrait retenir notre attention.

    Bacon grillé avec œuf au plat, brioche industrielle avec acides gras trans et sucre blanc raffiné, tartine de nutella, pain beurré-confiture, céréales + sucre + lait, jus d'orange et yaourt...?

    Tous les secteurs industriels ont leur prescription mais, sauf si l’on est travailleur de force ou jeune sportif, je prétends pour ma part que l’on mange trop et mal le matin.
    Pour conforter mes doutes sur le "roi petit dèj", je me suis adressé à une nutritionniste réputée mesurée, Christine Bouguet-Joyeux, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, à l’occasion d’une récente rencontre.

    Elle a validé ce que je viens de vous dire en m'expliquant que ce qui compte, ce n’est pas un petit-déjeuner riche et lourd mais un petit-déjeuner tonique, à la mesure de chacun et de son activité.

    À la base, la plupart d’entre nous, relativement sédentaires, n’avons pas besoin de grand-chose « métaboliquement parlant » :
    Il faut surtout boire : il est important de s’hydrater au réveil pour relancer l’activité rénale. Les urines du matin, foncées, doivent rapidement redevenir claires.
    Et pour se sustenter, outre la cuillère de miel dans la boisson (ou de sucre non raffiné riche en oligoéléments comme le rapadura ou la mascobado), un fruit frais, accompagné d’une poignée de fruits secs, suffit à tenir jusqu’au repas de midi.

    Mais cette dame qui avoue aussi petit-déjeuner très frugalement m’a longuement parlé des méfaits du dogme du « repas de roi » mal compris et mal appliqué.

    Dans la foulée, elle m’a envoyé trois conseils valables pour tous

    Prenez le temps de consommer votre petit déjeuner de manière à bien le digérer et l’absorber, sans stress, et en respectant la phase première de la digestion : il faut bien mastiquer/saliver pour obtenir une fluidité suffisante de nos aliments au passage de l’œsophage, conduit souple et plat qui souffre des morceaux insuffisamment écrasés.

    Ceux-ci vont forcer l’estomac à un travail pénible et à une sécrétion excessive d’acide gastrique, sources de lourdeur, de brûlures et de reflux.

    Avalez quelque chose de consistant, indispensable pour obliger à mastiquer.

    N'optez que pour le naturel, c’est-à-dire des produits complets et non industriels, sans cuisson excessive, pour éviter les déséquilibres en particulier de la glycémie, et les carences, dont celles en vitamines, magnésium, fer et zinc.

    Et si vous avez quand même
    besoin d'un petit-déjeuner consistant

    Certains ont besoin d'un petit déj' consistant.

    J'ai donc à nouveau demandé l'avis de Christine Bouguet-Joyeux.

    Dans ce cas, me dit-elle,

     « le petit déjeuner doit être complet et varié dans ses composants, afin d’être suffisamment rassasiant et énergisant pour permettre de tenir le coup sans hypoglycémie jusqu’à midi, repas souvent avalé sur le pouce dans le stress, en attendant le retour chez soi plus au calme pour dîner en famille. »

    En gros voilà un programme pour les affamés du matin, que vous pouvez adapter à votre propre appétit : 

    Une boisson chaude = 500 ml de thé vert ou tisane de plantes toniques (thym, romarin...) sucrés avec une cuillerée à café et demie de miel.

    Un quart (25 g) de fromage de chèvre ou brebis sec à bien mastiquer ou bien 1 œuf à la coque.

    1 céréale ou assimilée (pain complet bio, ou flocons naturels y compris millet, quinoa, sarrasin, ou galettes de farine de sarrasin ou millet, ou pain des fleurs...).

    Avec du miel, un peu de beurre plutôt de brebis, ou huile d’olive, ou de la purée de sésame, noisette ou amande.

    2 fruits frais de saison ; évitez les jus de fruits surtout en bouteille ou pack, pas de compote sauf de fruits crus.

    Une poignée de fruits secs, au besoin trempés depuis la veille au soir pour faciliter la mastication avec noix, noisettes, amandes, raisins secs, etc.

    À dix heures, ajoute-t-elle, on peut couper une matinée un peu longue en croquant une pomme avec peau (lavée ou bio), ou une poignée de fruits secs.

    Compte tenu de l’épidémie de surpoids qui se répand, certains seraient bien avisés de revoir leur petit déj'. Et au lieu de faire une fixette sur le dogme des 3 repas par jour, on ferait mieux de s’inquiéter de la qualité de ce que l’on met sur sa table.

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    Source, Dominique, Vialard, avec la participation , de, Christine, Bouget-Joyeux,

    poster par Annie Tauzin

    PS : Chaque mois, dans le magazine Plantes & Santé, retrouvez des recettes végétariennes adaptées à chaque type de pathologie (plantes-et-sante.fr).





     



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  •  

     

    UNE RECETTE POUR LES PETITS ET GRANDS

    Une petite recette qui ferras plaisir à tous les petits

    comme les grands

     

     Tarte au chocolat express

     

    Quantité 6 Personne(s)

    Préparation 20 min

    Cuisson 20 min

    Coût de la recette Pas cher

    Niveau de difficulté Facile

     

    Ingrédients    

    1 pâte brisée

    20 cl de crème liquide

    200 g de chocolat

    œufs

    Préparation

     

    Préchauffez le four th.6 (180°C).

     

    Faites bouillir la crème.

     

    Cassez le chocolat en morceaux et faites-les fondre dans la crème,

     

    laissez refroidir un peu puis ajoutez les œufs.

     

    Étalez la pâte dans un plat et enfournez pendant 20 min.

     

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    source, Recette, postée par, Delphine de Olivet,sur, cuisineAZ, partager, par, Annie, Tauzin

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  • Sauté de veau facile aux légumes

    Préparation  20  min 

    Cuisson 1 h

    Moyen en calorie 

    Bon marché 

    Ingrédients pour 6 personnes

    1,2 kg d’épaule de veau
    200 g d’olives noires dénoyautées
    3 belles courgettes
    1 petite boîte de tomates pelées
    20 cl de vin blanc sec
    1 échalote
    3 tiges de persil plat
    500 g de tagliatelles fraîches
    2 cuil. à soupe d’huile
    1 bouquet garni
    40 g de beurre
    sel, poivre

    Étapes de préparation

    1 Coupez la viande en cubes.

    Égouttez et coupez les olives en rondelles.

    Égouttez les tomates et hachez-les grossièrement.

    Pelez et hachez finement l’échalote.

    2 Faites chauffer l’huile dans une sauteuse.

    Faites-y dorer les morceaux de viande.

    Retirez les morceaux de la sauteuse quand ils sont colorés et remplacez-les par l’échalote.

    3 Faites-la suer à feu doux puis remettez les morceaux de viande.

    4 Ajoutez les tomates hachées, les rondelles d’olive et le bouquet garni.

    Salez et poivrez.

    Arrosez de vin blanc et de 15 cl d’eau.

    Faites cuire 40 minutes.
    5 Pendant ce temps, lavez et coupez les courgettes en rondelles épaisses.

    Lavez, séchez, effeuillez et hachez le persil.
    6 A la fin du temps de cuisson, ajoutez les courgettes et le persil dans la sauteuse et poursuivez la cuisson 20 minutes à couvert.
    7 Un quart d’heure avant la fin de la cuisson, faites cuire les tagliatelles comme il est indiqué sur le paquet.

    Égouttez-les, ajoutez-leur de beurre et mélangez.
    8 Répartissez les pâtes et le sauté de veau dans les assiettes.

    Servez immédiatement.

    Conseils

    Encore plus savoureux, si vous remplacez le persil par du basilic.

     

    Http://roses1600.eklablog.com

     

     Source , Cuisine, Actuelle , poster, par, Annie, Tauzin. 

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  •  Remèdes naturels contre la mauvaise haleine  

    Cher lecteur


    Les produits rafraîchissants pour l'haleine vendus en supermarché masquent (provisoirement) la mauvaise haleine sans en attaquer la cause.
    Pour en finir avec la mauvaise haleine, il faut en traiter l'origine.

    La mauvaise haleine n'est généralement pas un problème local, situé dans la bouche. Elle est provoquée par une digestion incomplète dans l'estomac et la fermentation d'aliments dans les intestins.

    Les infections à champignons ( candida albicans ) , les accumulations de

    métaux lourds, l'indigestion, un dysfonctionnement des reins ou du foie et même des désordres pulmonaires sont des causes possibles.

    Des composés sulfuriques s'accumulent dans vos viscères, et votre corps s'en débarrasse en les évacuant par les poumons, et donc par l'haleine.

    Heureusement, ce problème peut être traité  grâce à de simples produits naturels dépourvus de tout danger pour l'organisme. 

     Un tube digestif sain.

     

    La première règle est de nettoyer votre tube digestif. Mangez plus de fibres solubles, comme le psyllium, dont vous pouvez prendre une cuillère à soupe dans un verre d'eau matin et soir afin de nettoyer votre côlon.

    Buvez régulièrement de l'eau. Attention, je n'ai pas dit de vous gorger d'eau comme le recommandent les autorités sanitaires, qui voudraient nous transformer en plantes vertes tropicales.

    L'excès d'eau est mauvais pour la santé, vous drainez de précieux minéraux dans vos organes.

    Par contre, boire un grand verre d'eau le matin, 10 min avant le petit-déjeuner, est une excellente façon de purifier vos reins.

    Pendant le reste de la journée, un verre d'eau à chaque repas, et une tasse de thé vert deux fois par jour suffisent amplement, à moins bien sûr que vous ne fassiez un exercice physique intensif ou que vous ne viviez dans un pays chaud.

    Vous observerez d'autant mieux ces deux premières règles que vous choisirez des aliments qui contiennent des fibres... et de l'eau : un exemple évident est la salade verte, mais vous avez aussi les fruits, les légumes crus, les pousses et les fèves.

    Une bonne flore intestinale

    Votre tube digestif, pour bien fonctionner, a besoin d'une flore intestinale de qualité. Ce sera le cas si vous y cultivez de bonnes bactéries, en consommant régulièrement des « probiotiques », bactéries qui portent ce nom parce qu'elles sont « favorables à la vie».

    Prenez quotidiennement un supplément de lactobacillus acidophilus disponible dans les magasins bio ou consommez des produits qui en contiennent comme le kéfir.

    Ces bonnes bactéries faciliteront votre digestion et élimineront les mauvaises bactéries qui produisent des gaz nauséabonds.

    Facteurs aggravants

    L'ail et l'oignon, qui contiennent beaucoup de composés sulfurés, provoquent une mauvaise haleine.
    Les nombreuses personnes qui digèrent mal le lactose (le sucre du lait), peuvent avoir une mauvaise haleine quand elles consomment des produits laitiers.
    Une mauvaise hygiène buccale n'améliore rien : l'accumulation de plaque dentaire, les caries, les maladies de gencives, et les débris d'aliments qui pourrissent entre les dents sont des facteurs aggravants.
    Vous pouvez donc améliorer les choses en agissant sur ces facteurs.
    Une fois que vous aurez fait tout ça, vous aurez traité le fond du problème. Maintenant, cela ne suffit pas forcément en toutes circonstances.

    Et c'est là que j'ai une information vraiment utile.

    Votre maman avait raison !

    Vous vous souvenez que votre maman mettait généralement une bonne dose de persil dans ses plats contenant beaucoup d'ail (salade de champignons de Paris, escargots...).
    C'est que le persil contient énormément de chlorophylle, ces pigments verts qui donnent leur couleur aux feuilles et aux plantes.
    C'est un fait que la chlorophylle est un puissant déodorant naturel pour l'organisme.

    En 1950, le Dr. Howard Westcott, interne des hôpitaux, a publié les conclusions d'une étude qu'il a menée sur des patients anémiques, au cours de laquelle il a constaté que l'odeur de l'urine de ceux qui avait mangé de la chlorophylle était beaucoup moins forte.
    Il a alors supposé que la chlorophylle atténuait la mauvaise haleine et les odeurs du corps, un fait qu'il a vérifié au cours d'un petit test sur ses confrères étudiants en médecine.

    Ultimement, il a constaté que les bains de bouche à la chlorophylle diminuaient fortement les odeurs des personnes ayant bu du jus d'oignon (une pratique heureusement peu répandue...)

    Il n'en fallait pas plus pour déclencher un mouvement mondial en faveur des chewing-gums et des dentifrices à la chlorophylle.

    Double effet de la chlorophylle

    L'origine du pouvoir de la chlorophylle à combattre les odeurs corporelles est double.
    D'abord, elle supprime les odeurs dans la bouche et dans la gorge.

    Mais ensuite, et surtout, la chlorophylle est fortement alcaline... ce qui veut dire qu'elle a un effet bienfaisant sur les voies digestives en régulant la production de bactéries et en détoxifiant le corps.

    L'activité détoxifiante de la chlorophylle dans le flux du sang a un effet purifiant sur tout le corps qui rafraîchit l'haleine.

    Mais attention : beaucoup de personnes ont tendance à confondre menthe et chlorophylle.

    La menthe, ainsi que les bains de bouches à la menthe vendus dans le commerce, ne font rien pour combattre la mauvaise haleine. Ils se contentent de masquer l'odeur. Les causes internes du problème ne sont pas attaquées.
    De plus, selon des études menées ces dernières années à l'Université de Sao Paulo, au Brésil, l'utilisation quotidienne de bains de bouche a une incidence sur :

    Le risque de cancer de la bouche ;

    L'érosion de l'émail dentaire ;

    L'augmentation de la sensibilité des dents.

    Mais l'aspect le plus gênant des bains de bouche est qu'ils peuvent aggraver vos problèmes d'haleine.

    Ceci parce qu'ils contiennent en général de l'alcool qui tue massivement les bactéries présentes dans votre bouche.

    Sur le coup, cela améliore l'haleine, mais l'effet de long terme est que l'espace libéré est rapidement colonisé par de mauvaises bactéries.

    Le recours aux bains de bouche ne fait qu'accroître le cercle vicieux.

    La chlorophylle, elle, ne déclenche aucun effet domino de ce type, et elle a un effet positif sur la santé générale, puisqu'elle a aussi des vertus anti-cancérigènes, anti-oxydantes et anti-inflammatoires.

    Elle contient aussi beaucoup de nutriments essentiels : vitamine A, C, E et K, acide folique (B9), fer, calcium et magnésium.
     

    Elle a un puissant effet chélateur, c'est-à-dire qu'elle se lie aux métaux lourds, comme le mercure, et les évacue de votre corps.

    Sans surprise, vous trouvez beaucoup de chlorophylle dans les légumes verts et les algues. Le maté (tisane d'Amérique du Sud) est une des sources connues les plus riches en chlorophylle.

    Et pour terminer...

    Mâcher des graines d'aneth est une autre excellente façon d'atténuer la mauvaise haleine.

    C'est d'ailleurs une ancienne tradition en Inde que de manger des graines d'anis, dont le goût est proche de l'aneth, à la fin du repas.

    Vous pouvez enfin choisir de prendre des compléments alimentaires à base de chlorophylle : la dose standard est de 1 cuillère à café de poudre ou d'un comprimé de 100 mg par jour, après un repas.


    Si vous choisissez de prendre un complément de chlorophylle sous forme liquide, comme la luzerne, il est possible de prendre jusqu'à 1 cuillère à soupe ou 500 à 1000 mg par jour. Le liquide doit être dilué dans du jus ou de l'eau.

    Mais ma préférence personnelle est au remède de votre maman : le persil.

    Car si vous mangez des feuilles de persil avec votre nourriture, elles vont accompagner vos aliments tout au long de votre digestion, et ainsi produire leur effet rafraîchissant là où il faut, quand il le faut.

    Le point de vue du Dr. Gérard Mégret*

    Vous n'ignorez pas que le langage médical adore les termes pompeux et parfois même abscons.

    « La mauvaise haleine » n'y échappe pas puisque nous l'appelons dans notre jargon l'halitose. Signalons que celle-ci n'est pas une maladie en soi mais un symptôme entrant dans le cadre dune maladie (comme la fièvre pour la grippe par exemple).


    A propos de cette mauvaise haleine, on ne peut souscrire à cette vérité première applicable à (presque) tous les domaines de la médecine : mieux vaut traiter la cause que ses effets.

    Ses origines multiples (buccale, ORL, broncho -pulmonaires et digestives) vous ont été bien rappelées.

    Peut-être doit-on y ajouter un élément important qui nous est personnel et sur lequel notre action sera plus limitée : le pH (« l'acidité ») de la salive.

    D'autre part diverses études récentes ont fait état dune cause possible, plus difficile à mettre en évidence, mais que l'on peut alors traiter avec succès : l'Helicobacter pilori, une bactérie aussi responsable d'un grand nombre d'ulcères de l'estomac ou du duodénum.

    Mais avant d'en arriver à la fibroscopie gastrique commençons par appliquer les judicieux conseils qui vont été prodigués.

    A votre santé !

     

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    Source,Jean-Marc Dupuis, de Sante Nature Innovation , poster, par, Annie, Tauzin 

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  • Buvez de l'eau et du vin

    La Lettre du Professeur Joyeux est un service d'information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles.

     

    Buvez de l'eau et du vin

    Le vin consommé avec modération est bon pour votre santé

    Deux anecdotes instructives

    En février 2009, j’apprends par la radio que le président de l’Inca (Institut national du cancer) diffuse sur les ondes que « le vin est cancérigène parce qu’il contient de l’alcool ».

    Il sera même l’invité du soir de la grande émission sur France Inter pour répéter «le plus petit verre de vin représenterait un risque de cancer ».

    Connaissant bien ce collègue, ancien directeur du centre anticancéreux de Marseille qui a quitté depuis plusieurs années le terrain des malades, et ancien membre avec lui du Grenelle de l’environnement, je joins France Inter en demandant à être intégré à l’émission comme contradicteur principal, armé d’arguments scientifiques sérieux.

    Vous devez imaginer comme moi que le journaliste responsable professionnel – qui se doit de donner à ses auditeurs l’information complète, afin qu’ils en retirent la juste opinion –, allait répondre favorablement puisque il sait parfaitement que je ne suis pas d’accord avec le président de l’Inca.

    Eh bien non ! Il a laissé passer un tissu de sottises sur le sujet et à aucun moment je n’ai pu entrer dans la discussion sur les ondes.

    Vous comprenez pourquoi je demande, avec nombre de mes collègues silencieux, que l’on crée un Conseil de l’ordre et une Charte éthique pour les journalistes afin que l’information ne soit pas en permanence orientée à la solde des lobbies qui trompent les consommateurs.

    Toutes les grandes professions - médecins, avocats, notaires, infirmiers…- ont un conseil de l’Ordre et celle qui nous informe ou déforme du matin au soir n’a ni règles éthiques ni le moindre contrôle.

    Quels lobbies trompent les consommateurs me direz-vous?


    Évidemment celui des boissons sucrées et dites toniques, je les nomme : coca, sodas, Redbull et de très nombreux jus de fruits inutiles.

    Car il faut consommer les fruits frais entiers pour en tirer le meilleur pour sa santé, en particulier les fibres.

    Quant à savoir si l’émission était sponsorisée par ces lobbies que l’on retrouve dans toutes les compétitions sportives, évidemment, ce serait difficile à démontrer. Les lobbies connaissent les lois et sont des experts en contournement.

    Jamais ne sera dite la “vérité santé” sur ces boissons qui envahissent de plus en plus les tables des Français comme celles des Américains : ces boissons conduisent directement à l’obésité et au diabète du fait des addictions au goût sucré des vrais comme des faux sucres, et de là directement aux alcools forts.


    Dix ans plus tôt j’étais au Brésil, participant d’un Congrès international sur la nutrition.

    Je suis invité en direct sur une émission de la plus grande chaîne de télévision Brésilienne, Globo, la ”Une” de chez nous.

    Avant d’entrer sur le plateau, on me fait savoir discrètement que je ne dois pas parler de Coca-cola. Je ne dis rien mais j’enregistre.

    L’émission d’une bonne demi-heure se passe très bien, je suis parfaitement interviewé.

    Sentant arriver la fin de mon temps de parole, j’en viens aux boissons, je valorise le verre de bon vin à la fin du repas que j’oppose aux boissons sucrées qui abîment la santé, et à la seconde où je cite Coca-cola, je suis coupé.
    Je demande la raison de cette coupure.

    La réponse dont je ne me doutais pas m’est donnée: « L’émission est sponsorisée par Coca-cola. »
    Voilà comment on fabrique ”l’opinion publique”: par la manipulation!
     

    Comment on trompe les consommateurs en assimilant vins et alcools forts

    Affirmer que le vin c’est de l’alcool, c’est tromper gravement mais à demi le consommateur.

    Il est vrai que le vin contient de l’alcool mais beaucoup moins que les alcools forts, et curieusement on oublie de citer tout ce que le vin contient par ailleurs qui peut être utile à la santé.

    La tromperie consiste à mettre au même niveau les 7 à 10 cl environ d’alcool – l’éthanol présent dans une canette de bière de 250 ml à 5 %; un verre de vin de 125 ml entre 10 et 12° et 30 ml d’alcool fort, tels que whisky, anisette, gin, vodka. Cette quantité fait monter le taux d’alcool dans le sang de 0,20 g à 0,25 g/l en moyenne.

    En France, depuis 1995, le taux légal maximal est de 0,5 g d'alcool par litre de sang (ou 0,25 mg par litre d'air expiré).

    En général, le consommateur d’alcool fort ne prend pas les 30 ml mais le double ou le triple.

    Généralement, il est aussi un consommateur de vin et/ou de bière qui a tendance à boire plus que nécessaire. On parle d’alcoolisme mondain, d’addiction inconsciente. Son activité physique est loin de celle des bûcherons d’autrefois, d’autant qu’il peut passer 3 h 50 par jour ou plus, assis passivement devant la télévision.

    Pas un mot sur la dangerosité des alcools forts ou sur la bière qui inondent nos panneaux publicitaires aux grandes fêtes et dès que l’été pointe son nez.

    Il ne faut pas s’étonner que de tels conseils ne soient pas suivis d’effets quand on lit la brochure à destination des professionnels de la santé construite à partir d’études internationales : « Halte au petit verre de vin quotidien, aux trop nombreux steaks ou côtelettes, à la charcuterie ad libitum et vive l’allaitement maternel.».

    La dernière recommandation est la plus juste. Quant au steak ou à la charcuterie une fois par semaine elle ne fait pas de mal. 

    Ce ne sont pas des statistiques – de méta-analyses plus ou moins

    trafiquées – que l’on attend, mais des arguments pour convaincre le grand public. Ils existent et doivent être énoncés avec assurance.

    Il est vrai qu’une meilleure alimentation peut diminuer le nombre de patients atteints de cancers et les rechutes.

    Elle doit être présentée non pas sous forme d’interdits que l’on s’empresse d’enfreindre, mais positivement, comme ( Manger Mieux et Meilleur ) .

    Nous l’appelons la méthode des trois “M” et dans cette méthode, le verre de vin a toute sa place, mais ni la bière ni les alcools forts.

    Evidemment est indispensable une bonne quantité d’eau, et de la bonne : 3 verres par repas, (pas nécessairement en bouteille) d’une eau filtrée par osmose inverse (c’est le système le moins coûteux à long terme) 

    Informer d’abord les jeunes : pourquoi les alcools forts sont mauvais pour la santé et pourquoi il faut apprendre à boire intelligemment du vin

    Vous remarquerez d’abord l’énorme disproportion entre les publicités très bien présentées à destination des jeunes et de leurs fêtes.

    Toutes poussent à consommer ces boissons toniques, dites énergisantes.

    Elles sont hyper dangereuses du fait de leur apport excessif en sucres et produits stimulant excessivement le système nerveux, caféine et taurine.

    En 2011, l'association Familles de France (www.familles-de-France) que je présidais, avait communiqué sur leur nocivité.

    En parallèle de ces boissons énergisantes qui vous fatiguent plus qu’autre chose et minent votre santé à terme, vous retrouvez les publicités des alcools forts.

    Ainsi les premières addictions, celles aux boissons “toniques” conduisent à la consommation des secondes. En effet, l’alcool n’est qu’un sucre fermenté très concentré dans les alcools forts. La fermentation transforme 4 calories glucidiques en 7 calories alcooliques !

    Nous ajoutons à ces addictions le lactoolisme qui commence à être reconnu, quand on consomme trop de lait et de produits laitiers.

    Ils inondent le tube digestif et l’organisme d’un excès de calcium – 3 à 4 fois trop – et aussi de lactose à forte dose, sucre authentique dont le goût sucrant est faible, ce qui fait que l’on n’est pas conscient de consommer trop de sucres.

    Lait de vache, yaourts, fromages, crèmes glacées y contribuent largement. Nous complétons avec le pain blanc, référence parmi les aliments hyperglycémiants qui fera l’objet d’une autre lettre.

    Si l’organisme n’a pas vraiment besoin de ces calories ou ne les brûle pas, elles sont stockées sous forme de gras dans le foie d’abord (foie gras ou stéatose hépatique), puis les muscles, sous la peau et chez les femmes dans les seins et la périphérie des hanches, chez les hommes dans le bassin et la ceinture abdominale.

    Comme pour le tabac, la dépendance est plus grave chez les femmes que chez les hommes. En effet, à consommation égale, le corps féminin est plus rapidement fragilisé du fait de ses capacités respiratoires et hépatiques qui sont le tiers à la moitié inférieures de celles des hommes.

    Ainsi faut-il réduire de manière drastique toutes les publicités qui poussent à consommer ces boissons tonico-toxiques et proposer en priorité une consommation d’eau, seule boisson désaltérante, et une moindre consommation de vin intelligente et modérée qui soit agréable et orientée vers la santé.

    Les jeunes en sont capables si on leur fait passer les bons messages.

    L’obsession alcoolique doit cesser. Elle doit être centrée d’abord sur les excès de sucres (produits sucrés et sucres cachés dont ceux par excès de cuisson), qui conduisent directement aux alcools forts.

    Il faut promouvoir le sport actif et la réduction des activités statiques, consommations de télé, jeux vidéo et autres addictions inconscientes. Une saine activité physique, voilà l’avenir à tous les âges de la vie.

    Dans une prochaine lettre, je vous expliquerai ce qui est bon dans le vin, quand on le consomme de façon modérée.

     Professeur Henri Joyeux

    http://roses1600.eklablog.com

     

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